Jamel Debbouze confirme : 'C'est un fils que j'attends'


Dans une longue interview accordée au Journal du Dimanche, à l'occasion de la sortie de son prochain film (Parlez-moi de la pluie, d'Agnès Jaoui, qui sort mercredi), Jamel Debbouze revient longuement sur l'humiliation au quotidien, une situation qu'il vit encore aujourd'hui, malgré son statut de star, et sur son engagement dans le cinéma.

Le militant n'est jamais très loin... Jamel se veut plus qu'un simple comédien ou un comique. "J'ai envie à chaque fois d'apporter à mes personnages une dimension sociale ou politique", déclare-t-il.

Par ailleurs, l'humoriste tient des propos touchants sur sa mère, qui fut un temps femme de ménage chez Bouygues et que l'on a trop souvent oublié d'appeler "Madame", tient-il à rappeler.

Enfin, celui qui veut rester un enfant (sa manière à lui de "rester vivant", souligne-t-il) évoque la prochaine naissance de l'enfant qu'il va avoir avec son épouse Melissa Theuriau. "C'est pas un fils que j'attends, c'est un gamin", dit-il.

Comme tous les futurs parents qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas encore, Jamel a déjà une théorie bien précise sur la façon dont il ne jouera pas son rôle de père: "Je suis un marmot, moi... je vais le perdre à Auchan, mon fils (...). Il n'occupera pas la place du roi. (...) Il faut qu'on puisse vivre en bonne intelligence. Pas qu'il m'encombre, et je ne vais pas l'encombrer non plus. On va vite se mettre d'accord. C'est le bonheur. Le matin, il attendra que je me réveille."

Jamel, on ne voudrait pas vous contrarier, mais, le matin, et même la nuit, on est prêt à parier que c'est votre fils qui vous réveillera, et sans attendre... C'est comme ça que les marmots grandissent.