Jamel Debbouze philosophe et militant : c'est l'effet Léon !


C'est fou, depuis la naissance de son fils Léon en décembre dernier, Jamel Debbouze, 33 ans (l'âge du Christ), est un homme épanoui. Devenir papa, d'un coup, ça peut vous mettre les idées au clair.

Invité ce matin de Fogiel sur l'antenne d'Europe 1, l'humoriste, qui commence la promo de "Puisque nous sommes nés", film qu'il a lui-même produit et qui raconte la vie difficile des enfants au Brésil, a répondu calmement mais franchement à toutes les questions, qu'elles furent sur son petit garçon ou sur le dossier épineux des manifestations anti-israéliennes qui ont émaillé les spectacles d'Arthur. Extraits :

A propos de Léon : "Je suis passé dans le camp des papas. A tout ce qu'on a déjà vécu s'ajoute la responsabilité. Lui n'a rien demandé à personne. Il est né, et puisqu'il est né, il faut qu'on s'en occupe. Les enfants du Brésil n'ont pas cette chance. Ils sont nés et n'ont pas de parents pour la plupart".

A propos du conflit israélo-palestinien : "C'est déplorable, c'est un faux débat. Tous ces gens qui passent leur temps à apporter le conflit perdent leur temps. Que ça soit ça ou tagger sur une synagogue, c'est inutile, c'est médiocre. Ca ne rend pas service à la Palestine puisque c'était ça le but".

"C'est bête et méchant, ce n'est pas constructif. J'encourage tous ces gens qui sont concernés et sensibles aux gens qui souffrent, et notamment à Gaza puisque là c'est le cas, d'envoyer leurs dons au Secours Populaire, ca sera bien plus concret. Arthur n'est pas l'ambassadeur d'Israël, c'est un artiste qui fait son travail. On se trompe de colère".